Le poème “Mon quotidien” de Brice Levy Koumba Lamby est un poème en vers libres, sans rime ni métrique fixe. Il est composé de plusieurs strophes de longueurs variables, ce qui donne une certaine fluidité au texte.
Le poème semble être une réflexion introspective sur la vie quotidienne de l’auteur. Il exprime une certaine anxiété face à l’avenir (“La peur du loin m’effraie / Me plonge dans cette inquiétude du lendemain”) et une insatisfaction face à sa situation actuelle (“Mon quotidien est un champ de déceptions”). Cependant, il y a aussi une volonté de changement et d’amélioration, comme le montre le passage “Je suis créateur / En vertu de cet attribut / Je suis le constructeur de mon monde”.
Le poème est très expressif et émotionnel, ce qui permet au lecteur de ressentir les sentiments de l’auteur. Cependant, le manque de structure formelle peut rendre le poème un peu difficile à suivre. De plus, certains passages pourraient bénéficier d’une clarification ou d’une expansion pour aider le lecteur à comprendre pleinement les pensées de l’auteur.
“Mon quotidien” est un poème qui explore les luttes internes de l’individu face à l’incertitude et à l’insatisfaction. Il souligne l’importance de l’autonomie et de la volonté de changer sa situation. C’est un rappel que, malgré les défis et les difficultés, nous avons le pouvoir de façonner notre propre réalité.
Le passage sur l’action et la foi dans le poème “Mon quotidien” de Brice Levy Koumba Lamby est un appel à l’autonomie et à l’auto-détermination. L’auteur souligne l’importance de prendre des mesures actives pour changer sa situation (“Me mettre en mouvement maintenant / Par l’action, la parole et la foi”).
L’“action” ici peut être interprétée comme des efforts concrets pour améliorer sa situation, que ce soit par le travail, l’éducation, ou d’autres moyens. La “parole” peut représenter la communication et l’expression de soi, tandis que la “foi” peut symboliser la confiance en soi et en ses capacités, ou une croyance plus profonde en un pouvoir supérieur ou en un ordre cosmique.
L’auteur affirme également qu’il est le “créateur” et le “constructeur” de son monde, ce qui renforce l’idée de l’autonomie et du contrôle sur sa propre vie. Il suggère que par la volonté et l’action, on peut transformer sa réalité pour qu’elle corresponde à ses désirs et à ses aspirations, soulignant l’importance de l’action et de la foi dans la création de sa propre réalité.
Dans le poème “Mon quotidien”, l’auteur, Brice Levy Koumba Lamby, exprime un sentiment de déception face à sa vie quotidienne. Il décrit son quotidien comme un “champ de déceptions”, ce qui suggère une accumulation de frustrations et de désillusions dans sa vie de tous les jours.
Ces déceptions pourraient être liées à divers aspects de sa vie, comme son travail, ses relations, ses aspirations personnelles ou même sa perception de lui-même. Il peut se sentir insatisfait de sa situation actuelle et désireux de changer.
Cependant, malgré ces sentiments négatifs, l’auteur exprime également un désir de quitter ce “champ de déceptions” et de trouver un “environnement serein”. Cela suggère une volonté de surmonter ces défis et de chercher un meilleur avenir.
En fin de compte, ce passage met en lumière la lutte interne de l’auteur avec ses déceptions quotidiennes, tout en soulignant son désir de changement et d’amélioration.
En examinant trois poèmes, “Mon quotidien”, “A la conquête de ma destinée” et “Au banquet des miettes”, on peut identifier plusieurs thèmes communs qui pourraient être considérés comme des invariants dans l’œuvre de Brice Levy Koumba.
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La lutte contre l’adversité : Dans les trois poèmes, l’auteur exprime un sentiment de lutte contre les défis et les difficultés de la vie. Que ce soit l’incertitude de l’avenir dans “Mon quotidien”, la quête de la destinée dans “A la conquête de ma destinée”, ou la lutte pour une place à la table dans “Au banquet des miettes”, l’auteur met en évidence la nécessité de surmonter les obstacles pour atteindre ses objectifs.
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L’autonomie et l’auto-détermination : L’auteur souligne à plusieurs reprises l’importance de prendre le contrôle de sa propre vie. Il parle de se mettre en mouvement, de refuser la soumission et de construire son propre monde. Cela suggère une forte croyance en la capacité de l’individu à façonner sa propre réalité.
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L’aspiration à un avenir meilleur : Les trois poèmes expriment un désir d’amélioration et de changement. Que ce soit le désir de quitter un “quotidien de déceptions”, de conquérir sa destinée, ou d’avoir une place à la table du banquet, l’auteur aspire à un avenir meilleur.
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La critique sociale : Dans “Au banquet des miettes”, l’auteur critique la société qui laisse certains individus marginalisés et oubliés. Cela suggère que l’auteur est conscient des inégalités sociales et aspire à un monde plus juste.
En somme, le thème principal qui traverse ces poèmes est la lutte pour l’autonomie et l’auto-détermination face à l’adversité, avec un désir d’amélioration et une critique des inégalités sociales. C’est un thème qui résonne avec de nombreux lecteurs et offre une perspective profonde sur la condition humaine.
Tout maintenant me presse
M’empêche de considérer avec paresse
Mon quotidien passager
Embarqué vers un avenir incertain
La peur du loin m’effraie
Me plonge dans cette inquiétude du lendemain
Que je dois bâtir de mes propres mains
Homme seul, vivant seul
De son amour seul Je dois briller tel un fanal
Pour m’investir en référence
Dans ce monde où on est homme
Que dans le succès Je traîne comme un petit gueux
Cherchant réponses, satisfactions
A mes préoccupations
Mon quotidien est un champ de déceptions
Que je désire quitter au plus vite
Trouver cet environnement serein
Favorable à mes aspirations
Loin du mensonge
Me mettre en mouvement maintenant
Par l’action, la parole et la foi
Transformer progressivement les choses
Les adéquationner
A ma structuration des choses
A mon système de pensée
L’urgence m’interpelle
Me fait comprendre les défaveurs
D’un attentisme béat
Me fait prendre conscience de mon poids
De mon pouvoir
Je suis créateur
En vertu de cet attribut
Je suis le constructeur de mon monde
Il me faut alors vouloir
Refuser la soumission
L’humiliation, la mendicité
La félicité je l’aurai
Il suffit de la vouloir La désirer, la convoquer et de s’y fusionner
Je m’attèle aux gestes premiers
Esquissés pour informer
Le socle de ma gaieté
Le chemin est long, dur, pénible, suant
Mais la paye sera bonne
A la sueur de mon front, je réaliserai
A la joie de mon regard, je contemplerai
Le résultat d’un effort déterminé
C’est vrai Je ne suis pas né avec de l’or à la bouche
C’est vrai
C’est vrai également que je suis né
Avec une tête pleine
Me permettant de rendre ma vie pleine
Loin du manque
Et de toutes les contaminations misérables
Attristant l’existence
Que l’on désire voire gaie comme l’enfance