“Tandima” est un poème de Brice Levy Koumba Lamby, extrait du recueil de poèmes “Enervé”. Lamby est un poète qui utilise son art pour explorer les thèmes de la vie, de l’identité et de la spiritualité.
“Tandima” est un poème qui parle de la vie et de ses défis. Il s’agit d’un message à un jeune enfant, l’encourageant à rester sur le droit chemin et à ne pas perdre de vue ses objectifs. Le poème met en avant l’importance de la foi et de l’effort personnel pour atteindre le succès.
Par exemple, la strophe “Dans la vie tu rencontreras des pièges / Qui pourront te mettre en pièces / Sans le son tandima, vite tu perdras la vie” illustre parfaitement les défis de la vie et l’importance de rester concentré sur ses objectifs. De plus, le choix des mots de Lamby et son utilisation de la métaphore ajoutent une profondeur supplémentaire au poème qui offre une perspective unique sur la vie et ses défis.
Jeune enfant
Il faut marcher sans perdre le chemin
Qui mène droit au gain
Tu marcheras tout seul dans la vie
Et ce sera pour toi un drôle de défi
Que de ne pas la rater
Attention à attention toujours devant
Pour t’aider à mettre ta voile au vent
Regarde tous les petits secrets
Qui se cachent derrière les symboles
Au vol, je prends le tandima
Le centre unificateur de nos personnalités
Il te permettra de pouvoir voir au-delà du voir
Miroir qui éclaire ton chemin
A qui tu dois te confier à jeûn
Dans la vie tu rencontreras des pièges
Qui pourront te mettre en pièces
Sans le son tandima, vite tu perdras la vie
La vie
Ce ne sont pas tes poumons qui respirent
Mais le fait et le penser qui transpirent
Tout autour de toi
Et qui normalement t’achemineront vers le toi
Ton essentialité
Le justifiant de ton existentialité
Que l’orgueil, tais le
Ne t’amène à ton propre dépérissement
Le regret éternel que tu ressentiras
Jamais, ne t’amènera
À refaire ta vie dans le succès
L’échec ton collier
Jamais ne te laissera donc plus
Jeune enfant
A cause de l’aveuglement devant tandima
Perdu hors de ton essentialité
Te voilà condamné à la galérité
Une vie sans rien, une vie sans sens
Un trou noir plein de nullité
Pour éviter ça, tôt il faut désirer
La marche sur la voie qui mène droit au gain
Ton héritage légitime
La source de ta richesse
Épargnée par la successivité arrêtée à toi
Épaule la foi qui doit soulever les montagnes
Et bâtis ton monde
Que tu contempleras
Dans la satisfaction profonde
Jeune enfant, n’oublie pas, il faut marcher
Sans perdre le chemin
Qui mène droit à tandima
L’unité de l’ancien et du nouveau
Bokayé ?… Ayé !