Depuis le 19 octobre 2019, je suis engagé dans la rédaction d’un roman.
Ce processus a commencé par une introspection profonde. Comme un artisan qui cherche à perfectionner son art et à se frayer un chemin, j’ai dû connaître tous les autres artisans de ma branche ainsi que leur métier. C’est ainsi que je me suis plongé dans l’étude de la littérature narrative gabonaise, ce qui a abouti à un podcast sur ses fondements. Mon objectif était de trouver ma voie et de proposer une œuvre originale et unique. J’ai beaucoup pratiqué l’aller-retour, la gestation et la réécriture, n’hésitant pas à supprimer des dizaines de pages entières pour exprimer l’idée la plus juste ou la meilleure façon de formuler les choses. Cela a abouti à une écriture fluide. J’ai pris mon temps pour formuler les choses, leur agencement dans la narrativité. Enfin, le roman que j’écris depuis ces cinq dernières années, je l’ai considéré comme l’écriture d’une seconde thèse axée sur la création littéraire après la critique et la théorie littéraires (mémoire de maîtrise), la philosophie littéraire (master 2, école doctorale). Le résultat de l’écriture me fait dire qu’à la publication du roman, la littérature gabonaise ne sera plus jamais la même. J’ai achevé l’écriture le 10 juin 2024. Cinq années à la recherche de la quintessence, de la singularité. Et aujourd’hui, j’envoie le manuscrit pour qu’il devienne un livre, nous donnant rendez-vous dans les trois à six mois à venir.
