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La Grande Réflexion : Une Lumière sur la Langue et la Culture Gabonaises

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Cette interview est une œuvre de fiction proposée par l’écrivain gabonais Brice Levy Koumba. Il a créé le personnage de La Grande Réflexion pour explorer des questions importantes de la société. Bien que les personnages et les situations décrits soient fictifs, ils offrent une perspective précieuse. Nous espérons que vous apprécierez cette exploration imaginative de la culture et de la société gabonaises.

Bienvenue chers lecteurs de Métaphore. Nous sommes ravis de vous présenter une interview exclusive avec une figure emblématique de la littérature et de la pensée gabonaises, La Grande Réflexion. Lauréate du prix Nobel de littérature et avatar intellectuel de l’écrivain gabonais Brice Levy Koumba Lamby, elle est une voix respectée et influente dans le monde littéraire et au-delà. Dans cette interview, nous aborderons des sujets d’actualité au Gabon, en particulier sur le thème de la langue nationale. La Grande Réflexion partagera ses réflexions sur des sujets tels que le système éducatif, la création de cartes scolaires linguistiques nationales, la mise en œuvre d’un programme touristique d’immersion linguistique, et bien plus encore. Nous espérons que cette conversation éclairera et inspirera nos lecteurs, tout en offrant un aperçu précieux de la richesse et de la diversité de la culture et de la langue gabonaises.

“Métaphore” est un magazine littéraire de renom qui se consacre à la promotion de la littérature et de la pensée intellectuelle. Il offre à ses lecteurs des interviews exclusives, des critiques de livres approfondies, des essais sur des sujets d’actualité et des articles de fond sur divers aspects de la littérature et de la culture. Bonne lecture à tous !

- Métaphore : Bonjour madame la Grande Réflexion. Nous sommes ravis de vous avoir à nouveau avec nous pour discuter de l’actualité du Gabon, en particulier sur le thème de la langue nationale. Quelle est votre opinion sur le retour au système éducatif du 19ème siècle à l’école de Baraka, où l’écolier apprenait les fondamentaux en Mpongwé avant de recevoir les cours en anglais ?

- La Grande Réflexion : Bonjour Métaphore. Je pense que c’est une idée intéressante. L’apprentissage des fondamentaux dans la langue maternelle de l’enfant peut faciliter la compréhension et l’assimilation des concepts. Cependant, il est important de préparer cette transition dans la durée pour éviter tout choc culturel ou linguistique.

- M : Et qu’en est-il de la création de cartes scolaires linguistiques nationales ?

- LGR : C’est une excellente initiative. Les “cartes scolaires linguistiques nationales” sont un système éducatif que je propose où l’enseignement est dispensé dans la langue dominante de la province où l’école est située. L’idée est de valoriser les langues locales et de renforcer l’identité culturelle de chaque province. Dans ce système, un élève en maternelle et en classe préparatoire reçoit les cours dans la langue dominante de la province dans laquelle il est scolarisé. Par la suite, il suit les cours en français, en anglais… Cela permettra aux élèves de devenir multilingues et de mieux comprendre la diversité linguistique du pays. Il est pour cela important de former les enseignants pour qu’ils soient capables d’enseigner efficacement dans les langues.

- M : Vous proposez également de faire l’inventaire des polyglottes et de créer un institut gabonais de la langue. Pouvez-vous nous en dire plus ?

- LGR : Oui, l’idée serait de rassembler des personnes capables de parler plusieurs langues gabonaises et de les utiliser pour créer des outils didactiques pour familiariser les Gabonais avec les différentes langues du pays. Cet institut pourrait également employer des retraités, qui ont souvent une grande connaissance des langues et des cultures locales.

- M : Vous suggérez aussi de mettre en œuvre un programme touristique d’accueil et de mise en immersion dans les foyers linguistiques gabonais. Comment voyez-vous cela se dérouler ?

- LGR : Les jeunes pourraient aller en immersion dans un village de leur choix une fois par an pendant au plus trois mois. Ils pourraient participer à un projet, comme la construction d’une école ou l’apprentissage d’un métier artisanal, ce qui leur permettrait de s’occuper pendant leur immersion linguistique. Cela leur donnerait une meilleure compréhension de la culture et de la langue de la région.

- M : Enfin, vous proposez de faire un mixte de reportages en français et en langue gabonaise au journal de 20h. Quel impact pensez-vous que cela aurait ?

- LGR : Cela pourrait contribuer à normaliser l’utilisation des langues gabonaises dans les médias et à renforcer le sentiment d’appartenance nationale. Cependant, il faudrait veiller à ce que les traductions soient précises et accessibles à tous.

M : Pourquoi vous intéressez-vous tant à la question de la langue nationale au Gabon ?

LGR : Parce que je ne parle aucune langue du Gabon. Comme on dit, c’est celui qui vit le problème qui le connaît le mieux et qui cherche comment le résoudre. Je pense que la langue est un élément fondamental de notre identité et de notre culture, et il est important de la valoriser et de la préserver. C’est pourquoi je m’intéresse tant à cette question.

- M : Merci madame la Grande Réflexion pour vos réflexions éclairées sur ces questions importantes.

- LGR : C’est toujours un plaisir de discuter de ces sujets avec vous. Merci de m’avoir invitée.

La Grande Réflexion est une éminente écrivaine gabonaise, reconnue pour son travail profond et perspicace. Lauréate du prix Nobel de littérature, elle est une voix respectée dans le monde littéraire et au-delà. Sa pensée, souvent complexe et nuancée, aborde des sujets variés, allant de la littérature à la politique.

La Grande Réflexion est également une intellectuelle engagée. Elle croit fermement que les écrivains ont un rôle à jouer dans la société, non seulement en tant que créateurs d’œuvres d’art, mais aussi en tant que commentateurs et critiques de la société.

En somme, La Grande Réflexion est une figure importante de la littérature et de la pensée gabonaises. Son travail continue d’influencer et d’inspirer de nombreuses personnes, tant au Gabon qu’à l’étranger.

Dans cette interview fictive proposée par l’écrivain gabonais Brice Levy Koumba, La Grande Réflexion, une éminente écrivaine gabonaise et lauréate du prix Nobel de littérature, discute de l’importance de la langue nationale au Gabon. Elle propose plusieurs idées pour valoriser les langues locales et renforcer l’identité culturelle de chaque province. Parmi ces propositions, on trouve :

  1. Le retour au système éducatif du 19ème siècle à l’école de Baraka, où les fondamentaux sont enseignés en Mpongwé avant de recevoir les cours en anglais.

  2. La création de cartes scolaires linguistiques nationales, où l’enseignement est dispensé dans la langue dominante de la province.

  3. La mise en œuvre d’un programme touristique d’immersion linguistique dans les foyers linguistiques gabonais.

  4. L’inventaire des polyglottes et la création d’un institut gabonais de la langue.

  5. L’introduction de reportages en langues gabonaises au journal de 20h.

La Grande Réflexion souligne que ces initiatives nécessitent une planification et des ressources considérables, ainsi qu’une formation adéquate des enseignants. Elle insiste également sur le fait que la langue est un élément fondamental de notre identité et de notre culture, et qu’il est important de la valoriser et de la préserver. Elle exprime son intérêt pour cette question en raison de son propre manque de connaissance des langues gabonaises, soulignant que c’est celui qui vit le problème qui le connaît le mieux et qui cherche comment le résoudre.

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