Il y a un mouvement d’air qui rafraîchit la pièce. Je reste posté à ma fenêtre. Sur les murs, en ville, on a gravé à la peinture blanche l’expression : « En été, le nouveau ». Les mots sont positionnés de telle sorte qu’ils forment un poing levé. Je regarde cela, je comprends que c’est le déclenchement d’une révolution visant à faire tomber avec des moyens dérisoires le plus endurci des dictateurs. Une chose est certaine. En ce moment, sur presque toutes les lèvres, on ne prononce plus que cette promesse de renouveau. C’est comme un signe du temps présent qui augure la fin de tous les abus.